Une fois n’est pas coutume, une grosse délégation piscénoise s’est rendue à cette course mythique ! Un bon week-end de sport et de partage ! Etaient présents Lucie, Aurélie, Carlos, Rahnia, Anna, France, julien, Claude, Jérôme, Mélanie, Adèle, Benoît !
Anna, nouvelle défigirl, nous raconte sa course :
« Comme je n’avais couru aucune course officielle, mis à part un trail en 2017, je suis partie à Marseille-Cassis sans stress ni contrainte. Le fait de partir accompagnée de « pros » expérimentés, et les histoires des années précédentes racontées sur la route ont encore plus éveillé ma curiosité et augmenté ma motivation !
Le repas italien, les aller-retour à pied et en métro, la nuit dans un hôtel confortable, ajoutaient au charme de ce qui devait arriver dimanche !
Dimanche matin, j’étais chaude comme une voiture de course ! Surtout que dès la sortie de l’hôtel c’était jogging limite sprint, pour atteindre les camions-vestiaires qui à 8h pile se sauvaient à Cassis ! Puis, entouré de la foule pittoresque de coureurs, notre groupe a foncé vers le Vélodrome ce matin de dimanche. Les camions de vestiaires, étaient donc notre première victoire de cette journée !
Le premier stress passé, on avance doucement vers les sas, où nous attend encore un autre stress, celui des toilettes….Autour de nous le défilé de mode de sport vintage- 80’s- 90’s, ainsi que de la nouvelle collection de sacs poubelles…Les plus chics avec inscription « marathon » dessus- éveillent le respect général…
Dans le tumulte général nous nous dispersons un peu, notre petite unité réussit néanmoins à accomplir une visite au WC : seconde victoire !
Allégés,et boostés par ces petites victoires nous nous fondons dans la foule, grâce à quoi nous avons beaucoup moins froid. Cela provoque aussitôt une pluie de vêtements et sacs poubelles -toute cette belle collection allait plus tard être ramassée par Emmaus ; très bonne action !
Maintenant, dans cette chaleur humaine, parmi cette foule infinie, il ne reste plus que les derniers réglages de la montre, derniers selfies souvenir, derniers sautillements, avant le premier coup de pistolet. Il reste encore 10 min avant notre départ (- de 2 heures) -ce sont les vagues plus rapides qui partent en premier- Je sens le pouls grimper – 92 102 Sans bouger ! Je disais partir sans stress et quand meme….Alors si le coeur s’emballe déjà, comment il battra dans 2km, et il y en a 20 ! Tout cela est un grand mystère pour une personne inexpérimentée !
Le début de course est très décevant, je n’y crois pas- tout le monde me dépasse, les jeunes,les vieux et en plus il y a écrit 165 sur ma montre au 3e km…..
A partir de là, tout se calme -mon coeur, et les coureurs qui ont ralenti aussi – la montée du col de la Gineste commence ! De ravitaillement en ravitaillement, encouragée par les orchestres et le public très chaleureux, je réussis à atteindre les derniers km, qui montent méchamment en jouant avec le mental de certains et même avec leur santé (merci aux nombreux secouristes, placés surtout aux endroits stratégiques).
Me sentant comme une vraie héroïne (lol) grâce aux encouragements fous du public (un autre merci!), je dévale les derniers mètres ! La vue du tapis rouge, mes pas sur ce tissus mou et la ligne d’arrivée me font réaliser que cette course était un vrai parcours de bonheur, de défi, de solidarité humaine, bref, j’ai adoré ! «
Merci pour ce premier récit, le premier d’une longue série !
Les résultats :