Par un temps gris, Quelques Defimen courageux se sont lancés à l’assaut des innombrables marches du centre ville de Béziers : Philippe, Guy, Harold, sur le 22 km Adèle et Nicolas, sur le 22 km, Muriel, Caroline, Cathy sur le 8 km. Récits par Guy, Nicolas, et Harold :
Harold :
Pour ma part, le BUT de cette année a eu un goût de défi car je n’ai fait aucune préparation à la hauteur de l’événement. J’avais caressé l’espoir de boucler les 22km en moins de 2h mais le manque de pratique m’avait fait changer mes plans. Toutefois, au top départ, j’ai laissé mes compères ( Philippe et Guy) pour essayer de trouver un rythme « correct » de course mais j’ai eu de très mauvaises sensations dans les jambes: impossible de les mettre en route. Chaque coup d œil jeté à la montre entamait mon moral. Ce n’est qu’après 11km que j’ai eu des jambes « normales » mais déjà entamées par le parcours exigeant. J’ai pu dérouler sur les km autour des écluses et dépasser du monde mais il fallait ménager mon effort car je savais que la fin du parcours était loin d’être simple. Encore une fois, le BUT a tenu ses promesses car les derniers escaliers étaient les plus durs, une arrivée par le plateau des poètes et la délivrance de la ligne d’arrivée.
Je termine mon parcours en 2h01 et 62 eme sur 384. Je suis partagé entre la satisfaction d’avoir pu terminer malgré une sciatique persistante depuis quelques mois et la déception de ne pas avoir grappillé quelques places de plus au début de la course.
Guy :
ECHANGES – PRESQUE – IMAGINAIRES DANS UN GROUPE D’ATHLETES A L’ARRIVEE DU TRAIL URBAIN DE BEZIERS
Attendre sa pinte de bière dans la file des finishers, permet de saisir ces bribes de discussion :
« – waouah ! Super mais dur, ouais, vachement dur
– ah, ouais, carrément quoi
– le paysage trop beau, carrément
– et les escaliers … trop hauts
– ah ouais, carrément quand tu montes au Plateau des Poètes … t’as raison, ouais, carrément
– et carrément pentus en descente
– ouais, trop
– et du coup, t’as fait lequel du coup ? Le 8 ? le 14 ? …
– le 22, du coup
– hou ! Super ! P’tain ! Carrément quoi !
– et du coup, ta blessure … au mollet c’était ?
– … au genou, ouais quoi, ma blessure j’assure
– ôh, il fait des vers, lui maintenant
– ouais, des vers à la Prévert
– il pond des vers, lui, du coup,
– ouais, carrément
– et t’as fait quoi, toi , du coup ?
– le 8, wech, …, le 8, du coup
– moi, le 14, trop super les arènes
– ouais, j’ai kiffé au pont canal aussi, trop beau
– carrément, du coup, trop génial l’inventeur là …
– … Riquet
– Paul Riquet, ingénieur
– ouais, c’lui là quoi, trop fort !
– et la passerelle qui remonte à St Nazaire, un truc de ouf
– trop ouf, carrément
– … »
Ma mousse servie, j’ai quitté à regret cette discussion passionnée et passionnante.
Le parcours m’a paru difficile mais retranscrire ces échanges – presque – imaginaires, bien plus.
Guy
Nicolas :
Voici mon petit récit de l’urban trail de Béziers. Si je devais résumer cette course, je le ferai ainsi : Béziers, que de marches!!
J ai couru le 14 kms. Autant sur les 10 premiers kilomètres, j’attaquais les montées avec un certain panache, autant les 5 derniers furent rudes.
Le parcours fut exigeant mais très varié, avec des passages dans des lieux peu habitués à voir passer des coureurs. Je pourrais citer les Halles, les arènes( qui furent montées, descendues, re montées, re descendues…), des écoles, une discothèque avec la musique plein gaz.Côté ambiance, que de bonnes énergies tout le long du parcours avec des passants qui encourageaient, une haie d’honneur de la part des pompiers de Béziers ainsi que de la Police municipale.Bref, c était dur mais c était bien.
Après réflexion, si je devais résumer l’urban trail de Béziers, je le ferais ainsi: Béziers, vive les marches!!
Accessoirement, je le cours en 1 heure 30 pour finir 197 ième sur 891 partants.
Voilà, c est tout pour moi, à bientôt!!
Bravo à tous !